La culture
Quand mon père travaillait un champs soit pour le labourer, le faucher, ou pour le presser, il disait qu'il avait fait ... une pièce.
J'ai toujours su qu'on faisait pratiquement le même travail.
J'ai toujours su qu'on faisait pratiquement le même travail.
Vision
Mont-Laurier, c’est un monde forestier et agricole, un monde où trop de jeunes hommes abandonnent l’école; c’est une petite ville entourée d’un mince chapelet de villages où la vie est parfois rude, mais qui est habitée par une population fière.
Mon art est un regard porté sur cette ruralité. Inévitablement, des questions surgissent. Comment faire, comment voir, comment vivre en ce monde de solitude, de grands espaces, en ce monde où la nature façonne les âmes qui y vivent? Entouré de cette nature trop grande, cruelle mais belle, il est inévitable de chercher à comprendre. Comment vivre sur ce lopin d’Amérique bénie autant par Miron, Godin, et Desbiens que Kerouac, Dylan et McCarthy? Dans cette part de notre culture où la forêt n’est pas un lieu mais une vie à vivre, dans ce monde où les amitiés et les amours se déterminent en kilomètres, où allons-nous? Dans ma culture où l’école n’est pas toujours le chemin de la liberté, quelle langue écrire? Dans ce pays où j’ai mal à mon pays et où je ne me reconnais dans le reflet de personne, il est encore d’actualité de se poser les questions: comment y vivre aujourd’hui et surtout, qui sommes-nous vraiment? Quelle est notre jeunesse et comment bâtir un réel sentiment d’appartenance à notre culture?
Mon art est un regard porté sur cette ruralité. Inévitablement, des questions surgissent. Comment faire, comment voir, comment vivre en ce monde de solitude, de grands espaces, en ce monde où la nature façonne les âmes qui y vivent? Entouré de cette nature trop grande, cruelle mais belle, il est inévitable de chercher à comprendre. Comment vivre sur ce lopin d’Amérique bénie autant par Miron, Godin, et Desbiens que Kerouac, Dylan et McCarthy? Dans cette part de notre culture où la forêt n’est pas un lieu mais une vie à vivre, dans ce monde où les amitiés et les amours se déterminent en kilomètres, où allons-nous? Dans ma culture où l’école n’est pas toujours le chemin de la liberté, quelle langue écrire? Dans ce pays où j’ai mal à mon pays et où je ne me reconnais dans le reflet de personne, il est encore d’actualité de se poser les questions: comment y vivre aujourd’hui et surtout, qui sommes-nous vraiment? Quelle est notre jeunesse et comment bâtir un réel sentiment d’appartenance à notre culture?